Un week-end plein de nouveautés et de bonnes surprises, partagées avec Paola et Victor, nos premiers visiteurs depuis que nous vivons ici. En deux jours, deux spectacles, deux repas à l’extérieur, deux à la maison, et quelques kilomètres de marche, malgré le temps peu propice, froid et brumeux.
Le soir de leur arrivée, après un diner au Pho 13, ( ils apprécient comme nous la cuisine asiatique), nous revoyons ensemble Paterson de J. Jarmush.
Samedi, après le déjeuner à la Serenissima, nous montons jusqu’à Montmartre, et malgré le bouillard, qui ne se lèvera pas de tout le week-end, nous redescendons à pied jusqu’aux Halles, en empruntant les passages des boulevards. Après un thé à la maison, en route pour le concert de Florian Christl, à l’église américaine. Très belle découverte que ce jeune pianiste et compositeur autrichien, dans la lignée de Philip Glass. Sa musique nous a presque fait oublier le froid qui commencait a nous envahir. Paola etait ravie qu’il lui dédicace une partition et que je les prenne ensemble en photo.
Dimanche, nous déjeunons à la maison avant d’aller voir en matinée à la Scala, un spectacle que nous avons choisi à la dernière minute et à l’aveugle, seulement guidés par le nom de Pierre Guillois qui en assure la mise en scène. Et c’est une très heureuse surprise : la pièce, Sea Girls est une comédie musicale extrêmement drôle, interprétée par trois anciennes danseuses de cabaret qui chantent en direct, accompagnées par un trio de musiciens, tous très talentueux. Le thème de la pièce, les affres de la vie d’artiste, est traité avec un humour à la Monty Python qui nous ravit tous les quatre. Le théâtre lui-même est une découverte : il vient d’être habilement réaménagé, et il faudra que nous en consultions régulièrement la programmation...
Après un dîner succinct à la maison, nous revoyons le DVD des Délices de Tokyo. Nos invités ont repris le train en fin de matinée, au terme d’un séjour qu’ils nous assurent avoir apprécié. Plaisir partagé. Nous reverrons Paola le 18 mars, pour son premier concert à Paris.
Pour le reste, les télés multiplient les éditions spéciales autour de Trump et son investiture. J’en retiens seulement l’attitude calamiteuse des Village people dont le leader Victor Willis, après avoir soutenu K. Harris, se réjouit aujourd’hui que Trump utilise YMCA pour ses meetings, assurant qu’il n’y voit "aucune connotation gay" ! Mais la remontée inespérée du titre en tête des ventes et des écoutes vaut bien qu’on se déshonore...