La maison de Victor Hugo que nous avons visitée ce matin relève presque d’un abus de langage, puisque l’auteur des Misérables n’a fait qu’y naître, par le hasard d’une affectation de son père militaire. Mais tout lien, même ténu, avec une telle célébrité se doit d’être exploité pour ajouter à l’attrait touristique de la ville. On a donc fait de cette bâtisse une sorte de musée, où faute de disposer d’objets ou de documents, on évoque sa vie et ses combats a travers des citations extraites de ses œuvres et des films qu’il a inspirés. L’ensemble entend célébrer un précurseur, ce qu’il fut assurément, mais avec une emphase qui confine à l’absurde, en convoquant les témoignages de Badinter sur la peine de mort, amnesty et RSF sur la liberté d’expression et ATD Quart-monde pour le combat contre la pauvreté. Et comme rien ne doit ternir l’image du grand homme, sa biographie omet soigneusement de mentionner son hostilité aux combats de la Commune. Jusqu’où le révisionnisme va se nicher...! Après une halte succulente chez notre Barbarella bisontine, nous achevons le parcours des itinéraires touristiques balisés avec le tour des rives du Doubs, qui nous fait découvrir le tunnel fluvial creusé sous la citadelle. Ce soir, nous profiterons de l’abonnement Netflix de
Bob en regardant un film. Ja et lui ne repasseront pas avant notre départ. Il leur faudra attendre le printemps pour écouter le récit de nos découvertes....