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lundi 30 septembre 2024
La journée commence mal, à l’allumage du vélo,...
( 10 septembre 2024 )

La journée commence mal, à l’allumage du vélo, qui lance sans prévenir une mise à jour de Ifit. Au bout de deux heures, nous découvrons une version totalement transformée, dans laquelle on n’a plus accès aux itinéraires Google Maps, mais où figurent en bonne place de boutons Netflix et Amazon Prime ! La manœuvre est d’autant plus inacceptable que trois jours auparavant, j’ai prolongé l’abonnement pour deux ans, à l’invite de plusieurs mails de relance soulignant que cela me vaudrait une économie de 50%. J’envoie à Ifit un e-mail de protestation, espérant qu’ils accepteront de résilier l’abonnement et de nous rembourser, mais il reste à trouver une solution de remplacement pour le vélo, en espérant pouvoir revendre pour acheter, s’il existe, un modèle compatible avec Google Maps.
Un peu plus tard, sursauté à l’écoute sur FranceInfo d’une chronique économique consacrée aux EHPAD en crise. Aurait-on mis au jour un nouveau scandale Orpea, et de nouveaux témoignages de maltraitance ? On comprend tout de suite que le propos n’est pas de cet ordre : il s’agit de la crise financière qui affecte les deux tiers des établissements, dont le bilan est déficitaire malgré plusieurs rallonges des contributions de la Sécurité Sociale. En cause, des taux d’occupation beaucoup trop bas, dus à une désaffection de la clientèle, qui semble être devenue méfiante (çà alors !) après les 40 000 morts en EHPAD pendant le Covid et la publication des Fossoyeurs. On n’ose pas déplorer cette mauvaise publicité, mais le reproche est sous-jacent. On ne précise pas non plus si la crise touche avec la même ampleur les EHPAD publics et privés, et à propos de ces derniers on se garde bien de rappeler ce que révélait l’enquête de Victor Castanet sur le détournement des subventions pour alimenter les dividendes des actionnaires. En conclusion de cette brillante analyse, on invoque la nécessité de "remettre à plat la question du traitement du grand âge", et comme on n’en est plus à un cliché près, on chute sur "un dossier urgent de plus sur le bureau de Michel Barnier".
A entendre quotidiennement des papiers de cette eau, j’imagine l’esprit qui doit régner aujourd’hui dans les conférences de rédaction, qui me donnaient déjà la nausée il y a quinze ans...