Ce que je sais, c’est que tous les écrivains et tous le peintres que je connais, sans exception aucune, chantent inlassablement leur propre louange ; ce sont des fanfarons, de lâches et des menteurs professionnels, motivés par la cupidité et prêts à toutes les bassesses pour accéder à la gloire.
Hemingway, cette brute, en dépit de son détecteur de conneries intégré, a inventé ses états de service pendant la Première guerre mondiale, tranquillement assis devant sa machine à écrire. Lewis Caroll, ce papy gâteau adoré par ds générations d’enfants, n’était pas le genre de bonhomme à qui vous auriez confié votre fille de dix ans. Le camarade Picasso a léché le cul des nazis pendant l’occupation de Paris. (...) Malraux était un voleur (...) Le rôle joué par Jean-Paul Sartre dans la Résistance est douteux, et il a fait plus tard l’apologie du goulag. (...) J’ai abandonné mon pays pour gagner le territoires de la culture, je suis allé à Paris dans l’espoir de m’enrichir au contact des cours purs, de ces "législateurs secrets du monde", et j’en suis revenu déterminé à fuir comme la peste les écrivains et les hommes. [P. 270]
Comprends moi bien. Je suis contre l’antisémitisme. Mais chaque fois qu’un trou-du-cul barbouille une croix-gammée sur le mur d’une synagogue ou renverse une pierre tombale dans un de nos cimetières, les nôtres s’affolent tellement qu’ils me téléphonent illico pour me promettre de l’argent. Compte tenu de la situation actuelle, tu n’as d’autre choix que de bombarder ta cible avec l’Holocauste. Enfonce-lui Auschwitz dans la gorge. Buchenwald. Les criminels de guerre qui, encore aujourd’hui, se la coulent douce au Canada. Pose-lui une question du genre : "Comment être sûr que çà n’arrivera pas kci ?"
Le cas échéant, où iriez-vous ?. Israël est votre police d’assurance"