Ils sont poètes, journalistes, écrivains, historiens, intellectuels, et ont entre 50 et 70 ans. La plupart occupaient un rôle clé dans les réseaux de l’opposition
libyenne. Récemment, sept d’entre-eux vivaient encore en exil : quatre au Royaume-Uni, deux aux Etats-Unis, un à Helsinki. L’un d’entre-eux a été désigné, en août dernier, ambassadeur de Libye à Londres. Un autre faisait partie des 15 membres fondateurs du Conseil national de transition (CNT), créé en mars 2011 pour coordonner le combat des insurgés. Il a depuis été nommé ministre de la culture. Tandis qu’elles résidaient en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, les correspondances électroniques de ces personnalités ont toutes été espionnées par les systèmes de surveillance d’Amesys, un marchand d’armes de guerre électronique français intégré au groupe Bull.
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